Le mois dernier, le fameux changement d’heure a encore été le sujet de vos conversations…

Vous avez réalisé que son principe a été compris par tous sauf vous, lorsqu’en rentrant de votre soirée dimanche soir, vous vous êtes rendu compte que les trams, surtout le dernier, avaient changé d’heure et pas vous.

Plusieurs études ont  évalué l’effet de cette ingérence sur notre rythme circadien (journalier) et sur  notre horloge biologique. Dans l’une d’entre elles, la conclusion est que les rythmes de sommeil et d’activité s’adaptaient facilement au changement d’heure à l’automne. Par contre, l’adaptation à l’heure d’été est plus problématique pour les personnes ayant tendance à aller au lit plus tard et à se lever plus tard, dites à chronotype tardif, car leur rythme biologique conserve le rythme classique, c’est-à-dire le rythme de l’heure d’hiver, mais leurs obligations sociales les contraignent à s’adapter au changement d’heure tout l’été.  Moi, ça me touche  lecteurs,  car devinez de quel  type je suis ? Le tardif, l’oiseau de nuit, le « ferme la lumière y’en a qui veulent dormir »que me chucho…criait ma sœur avec qui votre coach préférée partageait la chambre.

« Fais que chaque heure de ta vie soit belle. Le moindre geste est un souvenir futur. » (C. Aveline). Oui, mais on nous en a retiré une, fichtre ! Je la sentais bien pourtant mon heure non vécue de 2 heures du matin.

Mais au-delà de ma propre expérience et de celles de mes camarades du soir, ce changement est décrié car il est subi et son but peu convaincant. Pour qu’un changement soit efficace et apprécié, il vaut mieux qu’il soit génératif et que son sens nous soit acquis. Lorsque nous inventons nos propres variations, nous pouvons nous mettre en mouvement et ouvrir le champ des possibles, une variation volontaire comme par exemple décider de faire les choses différemment de notre façon habituelle pour retrouver des perspectives et du plaisir dans l’action.

 Essayez, et regardez ce que cela produit…