Les billets de Dora | ECRIN Formations https://ecrin-formations.com Thu, 16 Sep 2021 17:04:17 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.2 https://ecrin-formations.com/wp-content/uploads/2018/10/Sans-titre-1-1.png Les billets de Dora | ECRIN Formations https://ecrin-formations.com 32 32 #13 – A propos de la gentillesse et du bien-être https://ecrin-formations.com/13-la-propos-de-la-gentillesse-et-du-bien-etre/ https://ecrin-formations.com/13-la-propos-de-la-gentillesse-et-du-bien-etre/#respond Thu, 16 Sep 2021 17:02:31 +0000 https://ecrin-formations.com/?p=239831

« Une certaine qualité de gentillesse est toujours signe de trahison » 

François Mauriac
Le noeud de vipère – Grasset

« Tu sais ma chérie, être gentil c’est être faible et être faible, c’est la porte ouverte à se faire avoir »
disait une grand-mère à sa petite fille qui, elle, a fait sienne cette définition de la gentillesse et  se plait à la transmettre à qui veut bien l’entendre.
 
Je reconnais avoir été, durant ce coaching avec Adriana, la petite fille en question, très concernée par cette affirmation devenue croyance familiale. Tellement concernée que j’ai eu l’idée d’en faire le thème de ce billet.
Les gens qui se disent, se veulent et se montrent gentils m’agacent ! Voilà, je vous l’ai dit.
Si la gentillesse semble se décliner autour de l’amabilité et de l’écoute, elle s’installe également et principalement dans le verbe « faire », sans pour autant visiter le verbe « être » hormis d’être aimable, attentif et bien sûr à l’écoute.
Les gentils vous rendent service même lorsque vous ne leur demandez rien. Ils veulent vous faire plaisir : c’est dire combien ils veulent plaire, vous plaire.
Les gentils font des choses pour vous, ils vous écoutent ou donnent l’impression de vous écouter, ils écoutent si souvent pour répondre mais si peu pour comprendre, ils écoutent avec l’intention de vous aider ou de vous dire comment faire bien. D’ailleurs ils vous le disent « j’ai fait ça pour t’aider », « je voulais te faire plaisir » et ils en attendent, sans le dire et de manière inconsciente, un retour. Pas forcément un « merci », non, plutôt une attitude reconnaissante. Très souvent ils aiment l’affirmer qu’ils sont gentils, certains ajoutent même « trop gentils ». Comment peut-on être TROP gentil ? Cela sous-entend une intention déçue : l’autre n’a pas réagi pas comme prévu ou comme attendu et ne mériterait donc pas autant d’attention, d’écoute et de présence ?
Un manque d’estime de soi, sorte de complexe d’infériorité, pourrait soutenir ce besoin de faire plaisir et de rendre service en prenant le risque de ne pas recevoir en retour le minimum de considération attendue.

En revanche, se montrer gentil serait très différent. « C’est à la portée de tous, même des plus agressifs », me disait un ami, ajoutant, « Cette attitude peut être mise dans la catégorie de l’hypocrisie, mais personnellement je considère cette attitude comme un excellent moyen de défense et de positionnement social. Il s’agit d’être gentil mais conscient. Cela permet de garder la maitrise de toutes relations humaines. »

Je prends le risque de vous énerver en vous disant que je me méfie des personnes dites gentilles.

Je crains qu’elles abusent de moi ! Comment ? En me mettant en état de faiblesse ! Je redoute qu’elles abusent de ma vulnérabilité du moment à leur laisser voir et entendre mon besoin d’être aidée ou aimée, je redoute leurs conseils pour mon bien, je crains leur rapidité à dire ou à faire à ma place pour aller plus vite et sans risque d’erreur, me renvoyant d’un ton un tantinet plus haut – et qui se veut tellement gentil – à mes manques et à leur sens du bien faire ou même de la perfection.

Avez-vous remarqué combien la gentillesse peut se montrer dépourvue de bienveillance ?

Combien de personnes dites gentilles, se montrent impitoyables, pour notre bien et pour plus d’efficacité ou de rapidité, à propos de nos petites défaillances, nos erreurs, nos incompréhensions, nos lenteurs…leur gentillesse nous malmène, nous sermonne avec des phrases redoutables au ton crispé qui se veut léger et gentil, du style « mais enfin, ma chérie, c’est pourtant simple à comprendre » ou « laisses moi faire j’irai plus vite » etc.

    Moi, J’aime La bienveillance.

    Ma définition de la bienveillance s’intéresse au bien-être de l’autre, en prenant en compte ce qui est important pour lui ou pour elle. La bienveillance respecte le mode de pensée et de faire de l’autre sans jugement ni à priori et sans le comparer au sien.

    Quand on est bienveillant, on ne fait rien ! On est là tout simplement. La bienveillance s’adresse à la différence de l’autre, en termes de potentiel et non pas en termes de limites, la bienveillance ne compare pas avec ce qui aurait dû être bien fait ou bien dit. La bienveillance porte un regard valorisant sur l’autre et lui rappelle combien il ou elle est unique et souligne l’importance de son existence.

    La bienveillance, ne s’attarde pas à réparer ce que l’autre a raté ou n’a pas su faire, elle ne cherche pas à aider ni à faire à la place de l’autre … le regard bienveillant invite et encourage à trouver les ressources pour faire et pour réussir, elle encourage l’estime de soi.

    Si la gentillesse évalue et cherche à restaurer ou à remplacer les capacités à faire ou à réussir de l’autre, la bienveillance peut réparer les blessures d’identité, rappelant à l’autre qu’il mérite d’accéder au meilleur de lui-même et qu’il peut réussir.

    Être bienveillant, c’est bien traiter l’autre avec le verbe, le ton et le geste.  C’est le traiter avec le respect dû à une personne de qualité, c’est prendre soin de l’autre, c’est s’intéresser au meilleur de l’autre, accueillir sa différence de penser, ses failles et ses manques comme des points d’appui pour lui permettre d’accéder à sa propre dimension d’excellence sans la comparer à une norme quelconque.

    Être bienveillant, c’est lâcher ses certitudes sur ce qui est bien et ce qui ne l’est pas, sur ce qui est correct et ce qui ne l’est pas, et rappeler à l’autre combien il est unique, plein de capacités, c’est s’enrichir de sa différence de faire ou de penser, sans la juger ni la condamner.

    La bienveillance demande de ressentir de la tendresse pour l’autre et de porter un regard aimant sur le monde.

    C’est sans doute la différence avec la gentillesse.

    Adriana pourrait dire à sa fille, « tu sais ma chérie, la gentillesse n’a de sens qu’accompagnée de bienveillance envers l’autre. »

    Ou lui souffler la phrase de cet auteur inconnu «l a bienveillance n’est ni égoïste, ni intéressée. Elle est simplement généreuse »

    À vos réflexions !

    Et vous qu’en pensez-vous ? Etes-vous bienveillant ? Gentil ? Gentil ET bienveillant ?

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    #12 – La suite : A propos des contes https://ecrin-formations.com/12-la-suite-a-propos-des-contes/ https://ecrin-formations.com/12-la-suite-a-propos-des-contes/#respond Mon, 08 Mar 2021 18:19:01 +0000 https://ecrin-formations.com/?p=239677

    « Et si nous vous racontions un conte des temps modernes ? »  

    1ère possibilité

    Munie des 6 numéros du loto la Fée magicienne rejoignit la Dame, lui recommandant de les jouer une nuit de pleine lune lorsque son autre cousine la méchante Fée Carabosse tournerait le dos au monde.

    « La dame, éperdue de reconnaissance, embrassa la Fée magicienne et courut rejoindre son bien-aimé avec les six numéros magiques.

    Ils attendirent la nuit de pleine lune en priant désespérément que la fée Carabosse s’en fut allée bien loin.

    Ils prièrent ensemble pour que le ciel leur soit clément en invoquant toutes les puissances du monde…

    Hélas, après quelques heures frénétiques d’attente, leur billet s’avéra malchanceux : Merlin l’Enchanteur, devenu très très vieux, oublia de mettre dans la potion magique un soupçon de poudre verte… Ô désespoir… tout était à refaire, à imaginer, à espérer…

    La dame compatissait encore et encore aux déboires de son amoureux et continuait à lui prodiguer son amour, sa force en vidant  inlassablement son coffre d’écus d’or pour soutenir son bel amant !

    Et lui ? il continuait à parler de chimères, à l’inonder de rêves fous, de promesses extraordinaires.

    Car, bien sûr, il possédait le don de la Parole, du Verbe… Mais oui ! Le Verbe … parler… conter… Peut-on exploiter la Parole ? Peut-on « vivre » en racontant ? » « peut-on vivre en se racontant ? »

     

    2ème possibilité

    Munie des 6 numéros du loto la Fée magicienne rejoignit la Dame, lui recommandant de les jouer une nuit de pleine lune lorsque son autre cousine la méchante Fée Carabosse tournerait le dos au monde

    Echec du loto. Le Chevalier poursuit ses projets -il ne faut jamais abandonner car le succès vient après le dernier échec, m’a dit un jour,  sieur  Bertrand Picard !- . 

    Mais une opportunité se présente au Chevalier.

    Il parle tellement bien que la Politique lui ouvre les portes.

    Il baratine avec une telle virtuosité qu’il gravit les échelons à la vitesse V et devient leader d’un parti. Il promet tout aux jobards qui avalent ses paroles comme s’il s’agissait de celles du Messie.

    L’avantage en politique par rapport au monde réel c’est qu’on oublie vite les promesses et qu’on n’est absolument pas tenu à un résultat. C’est parfait pour notre Chevalier qui s’enrichit aisément grâce aux pots de vin, prébendes, avantages « liés à sa fonction » arnaques diverses et bien entendu générosités de la Commission Européenne de Bruxelles toujours prompte à distribuer l’argent du bon peuple. Pendant tout ce temps la brave Dame « bien née » le soutient, l’encourage, travaille d’arrache-pied (du droit et du gauche) l’accompagne « discrètement » et lui écrit les bases de ses discours. Se prend-elle au jeu ?

    A force de baratin il atterrit à Bruxelles au sein du « Paradis des Promesses fallacieuses » et de la « Manne d’abondance financière ». 

    Mais petit à petit, au cours de cette ascension sociale notre Chevalier, de plus en plus « beau parleur » et baratineur (il a enfin compris la valeur financière du verbe) rencontre du succès auprès de jeunes intrigantes prêtes à monnayer le peu dont elles disposent (leur physique, afin qu’il n’y ait pas de doute au sujet de ma pensée. Vous savez  l’estime que je nourris pour La Femme et le peu que je donne aux  femmes qui ne jurent que par leur physique, pour ne pas donner plus de détails). 

    Donc, notre Chevalier  se laisse évidemment entrainer dans la spirale des aventures qui flattent son ego devenu démesuré. Ne prend-il pas de l’ascendant sur le « vulgus pecus », ce bon peuple de crétins qui gobe toutes les conneries qu’il raconte à longueur de journée en finissant d’ailleurs par y croire lui-même dur comme fer. N’est-il pas le meilleur ? Comment peut-il encore respecter ce bon peuple qu’il gruge à longueur de journée ? 

    Et pendant ce temps, la Dame « bien née » récolte les fruits de sa naïveté. Elle est, tout doucement,  délaissée, reçoit évidemment de quoi survivre « dignement » car le Chevalier est « bon prince » et veille à éviter un scandale que la Presse, toujours à la recherche de casseroles, pourrait lui accrocher aux basques et perturber sa brillante carrière de prédateur social. 

    Morales de l’histoire d’après Ma Fontaine :  

        • Mieux vaut un amant d’un soir qu’un prometteur de beaux jours pour la vie. 
        • Gentes Dames, méfiez-vous des Princes beau-parleurs. 
        • Gentes Dames, vous n’avez pas besoins de vous soumettre au verbe d’illusionnistes. 
        • Gentes Dames, vous avez tout en main (ou dans la tête) pour gérer dignement vos existences et les nôtres !
        • Gentes Dames, l’Histoire a démontré que la femme a un pouvoir énorme qu’elle n’a pu utiliser, jusqu’à maintenant, qu’en coulisses, en laissant les hommes sur le devant de la scène.  
        • Gentes Dames, changez ce paradigme, le Monde s’en portera mieux ! 

    3ème possibilité

    Munie des 6 numéros du loto la Fée magicienne rejoignit la Dame, lui recommandant de les jouer une nuit de pleine lune lorsque son autre cousine la méchante Fée Carabosse tournerait le dos au monde.

    Et le hasard fit bien les choses :  Comme par magie (merci Merlin), les 6 numéros joués se transformèrent en un jeu gagnant, synonyme de Gros Lot, de TRES GROS LOT !

    La Dame vérifia et revérifia la similitude entre son ticket et les résultats officiels de la GDJ (la Gauloise Des Jeux) …

    Folle de joie, elle fut prise d’un formidable éclat de rire qui résonna dans toute la maison.

    Le Chevalier, par cette musique alléché, sortit de sa série télé thérapeutique, pointa le bout de son nez et lui tint à peu près ce langage : « Ma mie, si votre chaleur se rapporte à votre humeur, je serai le phénix des hôtes de cette demeure. »

    Une fois de plus séduite par la voix musicale de son Chevalier, la Dame lui expliqua ce qui la rendait si joyeuse.

    Décelant alors dans les yeux de son compagnon une lumière hypnotique qu’elle n’y avait jamais vue, elle lui confia le ticket gagnant avec mission d’aller toucher le pactole et de le lui ramener bien vite.

    Pour une fois, se dit-elle « Il aura le bonheur, le privilège et la fierté de se voir remettre un chèque en mains propres ». Et pendant ce temps, pensa-t-elle, je préparerai le champagne…

    D’ailleurs, elle imagina aussitôt la scène : lui revenant tel un Winner (épaules en arrière et ventre rentré) et elle, flûte à la main l’accueillant d’un admiratif « A la tienne… » …

    Et, ce qui n’était pas censé arriver…arriva !! :

    Le courageux Chevalier disparut et ne revint jamais…

    La Dame versa toutes les larmes de son corps avec cependant l’intuition qu’elle pleurait plus de sa bêtise que de son chagrin.

    En effet, quelques années plus tard, elle découvrit que ce triste sire, devenu beau comme Crésus, était, au sortir du siège de la GDJ, retourné séduire son ex épouse, avant de prendre, c’est du moins ce que disent les gens bien intentionnés…une retraite amplement méritée.

    La morale de ce conte version 21ème siècle, lui fut donnée par la marraine de sa cousine Cendrillon :

    N’oublie jamais ceci, lui avait alors dit la Fée Magicienne : derrière chaque bouleversement ou évènement difficile, subsiste toujours l’énergie enthousiaste des « Forces du Bien » qui vaincront toujours les « Forces du Mal » et…leurs piètres fantassins.

    La Dame comprit alors qu’avec l’appui de la Conscience Universelle, elle avait en elle les ressources nécessaires pour être heureuse… « Heureuse et libre », se dit-elle en souriant à son miroir…

    4ème possibilité

     Munie des 6 numéros du loto la Fée magicienne rejoignit la Dame, lui recommandant de les jouer une nuit de pleine lune lorsque son autre cousine la méchante Fée Carabosse tournerait le dos au monde

    Tellement heureuse et pleine d’espoir de ce que lui avait confié la Bonne Fée, la Dame chanta, dansa, rit à en perdre la tête ……. en oubliant les sages recommandations…. Ne sachant plus s’il lui fallait jouer les numéros une nuit de pleine lune ou de nouvelle lune…. elle ne sut que faire….

    La nouvelle lune était proche et elle se dit que c’était un signe. Qu’il lui fallait jouer les numéros à ce moment-là ! S’enquérant de l’absence de la Fée Carabosse, elle se dirigea tout droit vers la Taverne la plus proche, détentrice du Droit de Jouer, pour y faire poinçonner les précieux numéros.

    Fière de son jeu, elle s’en retourna auprès de son Chevalier, se promettant de tout lui raconter le soir à la veillée.

    Heureusement, les 3 enfants de son aimé étaient en garde alternée, le moment était approprié pour pouvoir lui conter son aventure.

    Agréablement installés devant un bon feu de cheminée, la Dame se fit charmeuse pour envoûter son Chevalier :« Mon Doux  Ami » lui dit-elle …..« Avez-vous pu vaincre aujourd’hui ce terrible Dragon qui nous asservit chaque jour davantage ??? Avez-vous trouvé quelques pièces d’or et d’argent pour nous permettre de subsister ? »

    « Que nenni Ma Mie » se lamenta le Chevalier. « A chaque porte de maison que je frappe, on dit m’écouter, mais on ne fait que m’entendre…. Pourtant, je suis fort, vigoureux, je peux combattre sur mon beau destrier, prêté ma main à un Seigneur pour qu’il puisse l’armer et ainsi défendre son Fief… Mais toutes mes belles paroles s’envolent au vent et bien vite, on se détourne de moi…Je suis désespéré»

    « Oh mon Ami, vous savez combien cela m’attriste. Et si vous aviez la possibilité de payer tout ce que vous devez, de nous bâtir un Château digne de ma lignée et de l’avenir, nous assurer ….. tout en pourfendant le Dragon, que diriez-vous ? »

    « Je vous dirais Ma Dame, que ce n’est pas possible !!! »

    La Dame sortit le précieux billet avec les numéros et devant les yeux de son beau Chevalier, le fit tournoyer… « Voilà mon Ami, de quoi nous tirer de l’embarras et quand le tirage se fera, une grande joie nous envahira ».

    La Dame lui relata son aventure avec la Fée Magicienne et l’Oncle Merlin et confiants, ils attendirent le jour de la Nouvelle Lune avec impatience.

    Le jour vint enfin et fébriles, ils s’en allèrent à la Taverne pour entendre la nouvelle du résultat.

    Quelle ne fut pas leur stupeur lorsqu’ils découvrirent que ce n’étaient pas leurs numéros qui avaient été tirés ! C’est à ce moment-là que la Dame se souvint des recommandations de la Bonne Fée « A la pleine lune tu devras les jouer !!! » « Oh non se dit-elle, j’ai tout gâché !!! ».

    Désespérés tous deux du triste sort qui les attendait, ils s’en remirent à tous les Saints en pleurant à chaudes larmes pour qu’on leur vienne en aide.

    La Fée PéNéLé-Ennéa, cousine très éloignée de la Dame et qui passait pas là, ne fut pas insensible aux pleurs de la Gente Dame et de ce Doux Chevalier.

    « Que vous arrive-t-il mes Bons Amis, pourquoi semblez-vous si malheureux ??? »

    « Oh ma Chère Cousine, nous sommes bien peinés…. Voilà ce qui nous est arrivé …… » Et la Gente Dame de lui narrer tout ce qui leur était arrivé.

    Et le Chevalier d’ajouter « C’est impossible ! Je ne m’en sortirai jamais !!!….. »

    La Fée PéNéLé-Ennéa, très psychologue et très douée pour faire jaillir le meilleur de chaque être rencontré, leur dit « Et si l’impossible devenait un possible ???? »

    Mais là, c’est une autre histoire !!! Je vous invite à la découvrir en sollicitant cette Bonne Fée !!!

    À vos réflexions !

    Et ….. hum… là, chers Lectrices et  Lecteurs, je suis à cours d’idée… je vous invite à me proposer un dénouement dont l’invraisemblance serait digne d’un conte du 21ème siècle, c’est-à-dire, d’un conte à dormir debout !

    Je publierai vos propositions dans le billet 12 intitulé « suite et fin du conte de la Gente Dame et du Chevalier à la parole magique ».

     
    A vos claviers, j’attends avec impatience vos suggestions. 

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    #11 – A propos des contes https://ecrin-formations.com/11-a-propos-des-contes/ https://ecrin-formations.com/11-a-propos-des-contes/#respond Wed, 03 Feb 2021 18:32:53 +0000 https://ecrin-formations.com/?p=239652

    « Et si nous vous racontions un conte des temps modernes ? »  

    Hier soir, je racontais le conte de « la Belle au bois dormant » à mon petit-fils :

    Il était une fois… un pays enchanté
    Il était une fois… un palais enchanté
    Il était une fois…. une forêt enchantée

    C’est ce que l’on racontait et que l’on raconte encore (?) aux enfants pour les endormir le soir…d’ailleurs, plus ou moins facilement !
    D’où sans doute l’expression « un conte à dormir debout » !

     

    Je ne sais pas vous, mais moi je n’ai pas lu ou entendu un conte commençant par « il était une fois un couple enchanté »  ou « il était une fois une famille enchantée » ! A croire que ni l’un ni l’autre n’existent en vrai ou en conte ? Et pourtant voilà, me semble-t-il, un bon sujet de conte à raconter aux enfants.

    Wikipédia nous dit « le mot conte désigne à la fois un récit de faits ou d’aventures imaginaires. Il vise à distraire ou à édifier, il porte en lui une force émotionnelle ou philosophique puissante. Cependant, il est distinct du roman, de la nouvelle et du récit d’aventures par l’acceptation de l’invraisemblance. »
    Nous y voilà « l’acception de l’invraisemblance » ! C’est bien ce que je pensais … raconter l’histoire d’un couple enchanté serait donc de l’ordre de l’invraisemblance ?

    Relevons le défi et bâtissons le conte du couple enchanté version 21ème siècle et voyons si l’invraisemblance est toujours de mise à l’aube du 3ème millénaire et surtout, changeons l’ordre habituel des choses où le riche seigneur sauve la pauvre bergère, où le chevalier vient réveiller la belle (et inutile) endormie ! Et si, dans nos nouveaux contes, c’était la Dame bien née, qui sauvait ou réveillait le pauvre Chevalier malchanceux ou incompétent (et inutile) ?
    Pour ce faire, il nous faut :

    • Un titre : « la gente Dame et le Chevalier à la parole magique »
    • Un héros : un Chevalier
    • Des obstacles à vaincre : des difficultés matérielles
    • Un ennemi redoutable; un dragon
    • Une aide miraculeuse : une formule ou une potion magique
    • Un objectif : sauver le héros !
    • Un récit de faits qui pose un regard sur la réalité, par le biais du merveilleux ou du fantastique.

    Il était une fois, un homme et une femme (aujourd’hui les contes peuvent intégrer de nouvelles données : 2 hommes ou 2 femmes… mais  restons dans une tradition traditionnelle) qui travaillaient dans la même firme et pour le même Seigneur. Ils ressentaient l’un pour l’autre une vive attraction, au point de vouloir s’unir rapidement pour non pas  fonder une famille, ils en avaient déjà chacun une, mais pour, selon la formule de l’époque, en recomposer une.
     
    Lui, se disait preux Chevalier mais malheureux en affaires, ayant perdu moult batailles de vie et de surcroît. Souffrait d’être mal aimé, ou plus aimé du tout, par son Épouse du moment, qui lui reprochait, outre, de ne construire des châteaux qu’en Espagne, son incapacité à gagner sa vie … à part faire des enfants ! Il lui en avait quand même fait avec fougue et passion 3 ou plus (le conte ne le précise pas vraiment) et ne savait en réalité, pas faire grand chose, sauf bien parler.
     
    Car ce pauvre Chevalier sans fortune, avait hérité d’un pouvoir dit magique : la parole ! II parlait ! Il parlait si bien, sa voix se faisait musique. Il racontait de belles histoires et exprimait son amour à la nouvelle dame de son cœur, de manière aussi suave que charmante, au point qu’elle s’endormait rien qu’en l’écoutant.
     
    Hypnotisée par tant de paroles au goût de miel… la Dame, veuve et sans enfants à nourrir,  issue d’une lignée noble et fortunée, contrairement à sa cousine Cendrillon, n’avait jamais trouvé chaussure à son pied, qu’elle avait d’ailleurs grand et bien tourné… pensait avoir découvert, en cet étonnant bateleur de la parole, les fameuses bottes de 7 lieues dont elle avait tant entendu parlées dans son enfance, en même temps que du Père Noël et de la Licorne.
     
    Le Chevalier, sans terre et sans bien, n’avait point de deniers pour construire un palais digne de sa bien-aimée. Il logeait dans le 3 pièces prêté par son ex-épouse et attendait chaque mois, de Son Suzerain, l’ANPE, une  petite rente à peine suffisante à nourrir les 3 enfants dont il avait désormais la garde alternée.
     
    Mais il était plein de projets et voulait prouver valeur et bravoure à la dame de ses pensées, qu’il avait rendue, grâce à ses paroles  magiques, aveugle et sourde aux réflexions inquiètes de son entourage. En retour, elle lui prêtait, sa foi, sa confiance et parfois même son logement.
     
    Tout semblait aller pour le mieux, mais un jour tout s’emballa très vite, l’ex-Épouse reprit l’appartement prêté, et au même moment une terrible peste frappa le royaume, fermant les frontières, mettant à mal les projets d’un avenir meilleur de notre gentil bateleur et laissant entrer un affreux  dragon : le chômage !
     
    Ce dragon dévorait les économies des plus pauvres et pillait les rêves des plus humbles. La Dame se languissait  de savoir son Chevalier, qui parlait si bien, aux prises avec des dettes qui s’aggravaient chaque jour un peu plus et la geôle qui l’attendait. Un beau jour, le coursier vint lui porter la terrible nouvelle : le Chevalier était prisonnier du Dragon. Sa libération se ferait en échange du paiement de moult loyers impayés et des  agios de ses nombreux découverts bancaires….
     
    La Dame ne pouvait se résoudre  à ne plus entendre la voix si magique, car plus personne ne lui raconterait de si belles histoires. Un matin, elle vendit ses terres, fit atteler son carrosse et fila se rapprocher de son amoureux.
     
    Décidée à négocier avec le Dragon, elle ouvrit sa cassette pour acquérir logement et véhicule, et participer à s’occuper des 3 enfants une semaine sur deux. Heureusement, le Suzerain de leur Royaume, cousin éloigné par alliance de la gente dame, se fit généreux et accepta de délier sa bourse pour aider le Chevalier à rester sur ses terres et à conserver quelque dignité.
     
    La Dame dotée d’un bel esprit, l’encourageait à faire front, elle astiquait même son armure pendant qu’il lui contait, de manière si exquise, comment demain il vaincrait le dragon et la peste, comment il lui construirait le plus beau des palais, comment il la couvrirait d’or et d’argent…. Demain !
    Les « demain » passaient et de château et d’or, point !
     
    La Dame désespérait de voir son Chevalier combattre des moulins et des chimères. Elle fit appel à la Fée Magicienne, marraine de sa cousine Cendrillon avec qui elle était restée en bons termes, et lui demanda aide et secours.
     
    La Fée Magicienne réfléchit… on lui avait déjà demandé de changer un âne en cheval de course, mais jamais un pauvre et malchanceux Chevalier en un riche et talentueux Seigneur… hum… que faire… ? Une idée un peu folle …. Obtenir les numéros du loto, (ce jeu de la chance était très prisé et en effervescence en ce siècle nouveau) serait la potion magique pour mettre fin aux tourments financiers de ce petit  Chevalier, si beau parleur, et le délivrer du Dragon. La Fée Magicienne se rendit chez leur Oncle Merlin dit l’Enchanteur, il était vieux et un peu sénile, mais encore capable de faire apparaître un lapin dans un chapeau, alors l’exercice du loto devrait être facile pour lui…
     
    Munie des 6 numéros du loto, la Fée Magicienne rejoignit la Dame, lui recommandant de les jouer une nuit de pleine lune, lorsque son autre cousine, la méchante Fée Carabosse, tournerait le dos au monde.

      À vos réflexions !

      Et ….. hum… là, chers Lectrices et  Lecteurs, je suis à cours d’idée… je vous invite à me proposer un dénouement dont l’invraisemblance serait digne d’un conte du 21ème siècle, c’est-à-dire, d’un conte à dormir debout !

      Je publierai vos propositions dans le billet 12 intitulé « suite et fin du conte de la Gente Dame et du Chevalier à la parole magique ».

       
      A vos claviers, j’attends avec impatience vos suggestions. 

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      #10 – A propos de la voix et de la voie https://ecrin-formations.com/10-a-propos-de-la-voix-voie/ https://ecrin-formations.com/10-a-propos-de-la-voix-voie/#respond Sat, 05 Dec 2020 10:50:06 +0000 https://ecrin-formations.com/?p=239288

      « Notre voix trahit bien souvent, nos pensées, nos sentiments »  

      Dans mon métier de thérapeute et de Coach je suis très attentive à la voix de mes patients et de mes clients. Une voix est avant tout une mélodie. Une voix dit ou ne dit pas …
      Elle dit beaucoup de choses ! Elle dit l’état du corps, du cœur et de l’âme : La voix change, mute, mue et participe à nos propres transformations… Elle nous fait entrer en transe, elle émeut, agresse, stress, ensorcèle, charme.

      J’ai remarqué combien la voix accompagne et témoigne des changements entrepris puis incarnés chez mes clients… Quand leur voix change je sais qu’ils ont trouvé leur route, leur voie car ils ont tout d’un coup la voix du changement : une tonalité plus affirmée, moins aiguë, plus basse, moins d’hésitations et un débit plus assuré.

      Voyez l’adolescent et la mue de sa voix ! moment de transition, d’hésitation entre rester un enfant et entrer dans le monde adulte, la voix accompagne cette hésitation, elle se fait étrange, hésitante, pas du tout  en accord avec ce corps grandit  trop vite, trop long, trop haut, trop grand  animé par  une  « poussée de croissance »…  pour un esprit qui lui n’a pas encore fait cette poussée de croissance et prendra le train en marche un peu plus tard… la voix se fera, alors,  ferme, comme installée dans un chemin de vie, une voix reconnaissable entre mille car devenue unique.

      Cette mue est présente même chez l’adulte, elle accompagne et  témoigne des  différentes étapes de sa vie. En vieillissant elle peut devenir chevrotante… Elle tremble devenue peureuse et plus vraiment en accord avec le corps qu’elle anime, ni avec l’environnement qui est le sien.

      La voix de l’orateur mal assuré, mal à l’aise  dans la voie choisie pour présenter son sujet,   tremble elle aussi jusqu’à chevroter devenant méconnaissable, elle se fait  traitre à son auteur qu’elle abandonne au trac et à la peur du jugement.

        Des expressions nous parlent de perdre sa voix puis la retrouver, se taire, donner de la voix, écouter sa petite voix intérieure ? Comment est-ce possible d’avoir une petite voix intérieure !

        La parole est source de transformation, transformer une façon de parler va transformer une relation et si la relation change, votre vie change

        La voix permet de garder le lien avec l’autre dans n’importe quelle circonstance et devient agent de liaison sur les sujets sensibles où la qualité du lien sera plus liée à la qualité de la voix qu’aux mots prononcés… et  une qualité de voix se modifie en fonction du ton  employé, un ton   qui la rend douce ? bienveillante ? maltraitante ? autoritaire ? enveloppante ? séductrice ? sermonnante ?

        Si dernièrement, des scientifiques russes ont prouvé  que notre ADN peut être reprogrammé uniquement par nos mots et par d’autres fréquences extérieures, les enseignants spirituels  et ceux du monde ésotérique savent depuis très longtemps  que notre corps est programmable par le langage, les mots et la pensée et que la voix de chacun vibre sur une fréquence très particulière. C’est  en changeant la fréquence de notre voix (en la travaillant) que nous pouvons agir et interagir avec nos pensées, notre corps et nos émotions et par conséquent mieux ajuster nos réactions et dans une discussion oser changer de voie si nécessaire.

          À vos réflexions !

          Et vous que dit votre voix de vous ?

          Je vous dis au mois prochain pour de nouvelles réflexions !

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          Hors série – A propos de cette période troublée https://ecrin-formations.com/periode-troublee/ https://ecrin-formations.com/periode-troublee/#respond Mon, 05 Oct 2020 08:48:51 +0000 http://ecrin-formations.com/v2/?p=239143

          « Ce n’est pas l’intelligence qui fait la valeur d’un homme, c’est la façon dont il l’emploie »

          Dans cette période troublée qui inquiète, démotive, perturbe l’organisation des Palaces et de toute l’Hôtellerie de Luxe, il est plus que jamais nécessaire de cultiver l’espoir, croire à de nouveaux possibles, encourager la créativité, stimuler l’imagination, s’émerveiller du principe de vie, partager l’instant présent, mieux se connaître et apprécier les capacités et talents de chacun, envisager ensemble un avenir différent et s’impliquer individuellement et collectivement pour entreprendre et réussir.

          Il est important de profiter de cette période pour s’organiser différemment, pour créer ou recréer du lien, pour se préparer à une reprise, pour motiver ou remotiver les Équipes, pour s’adapter aux nouvelles décisions et aux nouvelles orientations.

          Nous sommes là pour vous accompagner au mieux dans vos réflexions à différents niveaux et faire face et front à cette situation, soit avec des séances individuelles de Flash Coaching à distance, soit en Équipe, via des séances vidéo-conférences ou toute autre forme d’accompagnement.

          Faites la démarche de nous contacter, nous serons enthousiastes et heureux d’y répondre

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          #9 – A propos de la femme https://ecrin-formations.com/9-a-propos-de-la-femme/ https://ecrin-formations.com/9-a-propos-de-la-femme/#respond Thu, 28 May 2020 13:40:52 +0000 http://ecrin-formations.com/v2/?p=239084

          « … La femme agit parfois comme si elle ne s’autorisait pas
          à être libre… »  

          … et pourtant, la femme est désormais au centre de nos médias et ne cesse d’attirer l’attention par la hardiesse de ses propos ou de ses attitudes, par sa détermination à entreprendre et à réussir une vie professionnelle et sociale, par sa résolution à sortir de l’image d’objet sexuel et être reconnue comme l’égale de l’homme , par sa réussite à des postes stratégiques, par sa volonté à diriger sa vie professionnelle et privée, sans avoir à toujours prouver qu’elle est aussi responsable, compétente et qualifiée que n’importe quel homme…

          Bien que la théorie du genre tende à démontrer que la différence entre fille et garçon est d’une part, biologique et d’autre part, le résultat et la conséquence d’un système éducatif, familial, social, religieux et culturel, le statut de femme est encore considéré dans de nombreuses cultures, comme inférieur à celui de l’homme, où naître fille est une calamité et un risque pour sa famille, avec une pratique régulière de l’infanticide au féminin.

          En France, 1,5 millions de femmes sont battues par leur conjoint et l’inégalité des sexes dans le travail, est toujours d’actualité.
          Aussi, est-ce bien raisonnable de raconter que tout va bien pour les femmes ? Si c’était le cas, elles ne représenteraient pas 80 % des salariés les moins rémunérés !
          Dans notre monde occidental, la parité est un phénomène évolutif et notre Société l’intègre progressivement …. et c’est tant mieux !

          Gardons à l’esprit ces quelques chiffres :

          • si aujourd’hui en France, les femmes représentent 47,60 % de la population active, 80 % des 3,2 millions de personnes payées au SMIC ou en dessous, sont …… des femmes,
          • si les femmes cadres sont de plus en plus nombreuses, elles représentent à peine 10 % des membres des Conseils d’Administration ou de Surveillance et tout juste, 14 % des dirigeants d’entreprises.

          Quelle incompréhension nous sépare de l’homme, au point de nous mettre en grande difficulté pour le rejoindre sur certains terrains ?
          … D’aucuns répondront que cette incompréhension prend sa source dans une vieille habitude de rivalité et de séduction, transmise et entretenue par notre ADN. D’autres évoqueront la difficulté de l’homme à rejoindre la femme dans sa vision de l’organisation familiale et sociale, où la femme introduit une touche subtile de sensibilité pour résoudre divers problèmes relationnels, voire même, techniques et politiques. Et si elles se distinguent parfois par un mauvais passage en politique, c’est qu’elles ont voulu égaler ou copier les stratégies des hommes.

          Un ami me demande de rappeler : « Il reste cependant un commun dénominateur dont on doit tenir compte, car il intervient en permanence sans qu’on se donne la peine de l’intégrer : nous sommes profondément conditionnés, hommes et femmes, pour participer à la perpétuation de notre espèce et il a été longtemps coutume d’affirmer que la femme transmettait la vie et de ce fait, la respectait en tant que telle, et que l’homme s’ingéniait à la détruire … ».

          Cet adage est- il toujours d’actualité ?
          Les chiffres évoqués plus haut illustrent, sans doute, ce que les américains nomment le « plafond de verre » et les canadiens, le « plancher collant », en parlant symboliquement d’une « moindre disponibilité des femmes, pour faire face aux exigences des fonctions du pouvoir »

          Mais de quelle disponibilité parlons-nous ?
          La disponibilité de la femme ne serait-elle  pas devenue un enjeu de Société ?
          De mon point de vue, cette inégalité sociale et professionnelle qui perdure, prend naissance dans un double décalage :

          • L’organisation familial : Il s’agit là du premier décalage, né de l’absence de solution pour prendre en charge les trois piliers fondateurs d’une famille, restés les mêmes depuis la préhistoire jusqu’à nos jours ! Je parle bien sûr, de la prise en charge :
          • des tâches domestiques,
          • de l’éducation des enfants,
          • des personnes âgées de la famille.
          La dimension productive d’une Société repose sur la qualité de prise en charge de cette dimension non productive qu’est la famille !
          Aujourd’hui, « créer une famille » se traduit pour la femme, par : « Organiser une double journée », avec à la clef, au choix :
          • soit une trajectoire professionnelle à éclipses (si elle choisit de concilier famille et travail),
          • soit une impasse professionnelle et sociale (si elle choisit de rester quelque temps à la maison pour s’occuper de l’enfant).
          A diplôme égal les femmes choisissent souvent un modèle de carrière fondé sur le désir d’avoir un travail intéressant, mais n’impliquant pas forcément le pouvoir ou l’encadrement, de manière à maintenir plus de disponibilité dans leur rôle familial.
          • Jusqu’à présent, parce que le monde des affaires était principalement l’univers des hommes, aucun système éducatif en général et a fortiori, aucun système de formation professionnelle, n’avait pris en compte cette donnée fondamentale : il s’agit là du second décalage.

          Voilà plus de 20 ans que j’accueille chaque jour des femmes en consultation et en formation. Depuis toutes ces années, j’entends les mêmes propos quant à leur culpabilité sur leurs choix de vie, les mêmes craintes quant à leurs difficultés à organiser vie personnelle et vie professionnelle et à assurer correctement, l’éducation de leurs enfants.

          Promouvoir la mixité professionnelle aux postes de décision pour optimiser les stratégies managériales, c’est l’objectif poursuivi par de grandes firmes qui développent au niveau européen, un concept de « diversité » à travers un réseau d’échanges entre Entreprises, (CSR Europe Corporate Social Responsability Europe). Pour ces Multinationales désireuses d’innover, il n’est pas envisageable de se passer des compétences des femmes.
          Que les femmes parviennent à mieux harmoniser vie personnelle et carrière professionnelle ; qu’elles passent de la rivalité à la complémentarité et un grand pas aura été accompli vers une parité économique, sociale ET humaine.
          Elles sauront alors, comment repousser les limites de ce qu’elles pensent ou croient possible ou impossible.

          Je partage l’affirmation de Simone de BEAUVOIR, lorsqu’elle écrivait, dans les années 70, que notre condition de femme n’est pas une fatalité génétique, mais une conséquence culturelle…. « On ne naît pas femme, on le devient » disait-elle.

          Comment devient-on femme ? N’est-ce pas là un apprentissage ?

          À vos réflexions !

          Et vous Madame, et vous Monsieur, qu’en pensez-vous ?

          Je vous dis au mois prochain pour de nouvelles réflexions !

          BONUS 

          Je vous propose de redécouvrir mon livre… 

          Coaching de femmes : Famille, travail et identité féminine

          Un ouvrage pour aider les femmes à trouver leur place et affirmer leurs talents dans tous les aspects de leur vie.

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          Hors série – La journée du bien-être ! https://ecrin-formations.com/hors-serie-journee-bien-etre/ https://ecrin-formations.com/hors-serie-journee-bien-etre/#respond Thu, 28 May 2020 09:29:11 +0000 http://ecrin-formations.com/v2/?p=239071

          Quelle belle journée que cette journée du bien-être  !

          Qu’est-ce que le bien-être ?

          A quel moment sommes nous dans le bien-être ?

           C’est comment le bien-être ?

          Voilà des questions bien difficiles à traiter.

          Certains font résonner bien-être et bonheur, d’autres bien-être et santé, d’autres encore bien-être avec sérénité.

          Certains attendent d’avoir obtenu ou rejoint certains objectifs pour s’autoriser à s’offrir du bien-être, d’autres ont développé la croyance que le contexte et les évènements ne leur permettent pas ou plus d’être dans le bien-être,  pour d’autre encore le bien-être répond à une série de critères à satisfaire.

          Pour ma part, bien-être cohabite avec être bien avec moi.

          Lorsque je suis bien, c’est-à-dire en bonne intelligence et bonne émotion avec moi-même alors je cultive le bien être comme d’autres cultivent leur jardin.

          D’ailleurs le bien-être ne serait-il pas un jardin ?  Qui dit jardin dit entretien…

          Certains jardins ont l’air miséreux comme abandonnés alors que tout semble favorable à  leur épanouissement (bel emplacement, eau et soleil suffisants) et d’autres se présentent comme luxuriants malgré un environnement hostile (mauvaise terre, parasites, météo défavorable) et  luxuriants ils le sont grâce aux soins de leur jardinier bien décidé et déterminé  à s’occuper de lui avec amour envers et contre tout.

          Ce sera  là ma définition du bien-être… Je l’envisage comme un jardin intérieur qui dépend en grande partie des soins que je lui apporte :

          • pour ma santé avec des techniques de prévention
          • hygiène alimentaire : la qualité et la quantité
          • l’attention à mon corps : quels exercices physiques
          • l’écoute de mon âme : la qualité de mes pensées, de mes propos et de mes attitudes
          • mon cœur : est-ce que j’aime suffisamment la Vie ?

          Ce sont ces soins à moi-même qui me rendent responsable de mon bien-être, l’autre, les autres peuvent bien sûr y contribuer, de même que le soleil ou la pluie contribuent à l’épanouissement du jardin mais sans les soins du jardinier le jardin dépérira très rapidement avec ou sans soleil avec ou sans pluie. Mon bien-être se transformera très vite en mal-être si je ne suis pas attentive à m’apporter des soins de qualité.

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          #8 – A propos des enfants https://ecrin-formations.com/8-enfants/ https://ecrin-formations.com/8-enfants/#respond Sun, 22 Mar 2020 17:16:24 +0000 http://ecrin-formations.com/v2/?p=238876

          « Vos enfants ne sont pas vos enfants »


          C’est ce que disait Khalil Gibran dans son poème à propos des enfants, il ajoutait « Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés (….), ils sont les fils et les filles de l’appel de la vie à elle-même…».

          Oui certes, c’est envisageable, mais enfin quand même …. Pas facile d’accepter l’idée que nos chérubins ne soient pas à nous, puisqu’ils sont de nous !

          En fait, dire « j’ai une fille » ou « j’ai un fils » ne serait pas correct, puisque c’est l’enfant dont je suis la mère ou le père !

          Lorsque l’enfant paraît, nous sommes face à un être issu de nous, ayant une part de nos « caractéristiques »… Une part seulement… Car assez vite, nous comprenons qu’il ne fonctionne pas comme nous et ne réagit pas comme nous. Incontestablement, cet être est différent de nous, constitué d’un ADN où des éléments dits héréditaires ont été mélangés ou ajoutés aux nôtres.
          Nous procréons et mettons sur terre toutes les variantes possibles et imaginables des combinaisons d’ADN. Nous créons parfois des génies, parfois des êtres lumineux, parfois des monstres, parfois des bons et parfois des méchants, des beaux et des laids, etc.

          Il nous arrive d’entendre cette plainte d’un parent désemparé par l’attitude de son enfant : « je ne comprends rien à cet enfant, il n’est pas de nous !» ou au contraire, sur un ton de fierté « cet enfant est ma raison d’être » ou « cet enfant, c’est tout moi » comme si, dans ce dernier cas, l’enfant était le prolongement de nous-même, ou l’expression de notre moi idéal.

          Le plus difficile est sans doute de laisser un enfant devenir ce qu’il est vraiment ? Mais comment savoir qui il est vraiment ? Comment lui permettre d’exprimer ce que nous appelons sa personnalité ?

          Moult manuels existent pour bien éduquer un enfant, à utiliser comme un mode d’emploi permettant à un être humain de se développer, physiquement, intellectuellement et moralement. Et curieusement, rien qui permette aux parents de comprendre qui ils sont, face à leur enfant.

          Il est gentil Khalil, mais on fait quoi et comment pour répondre à cet appel de la Vie ?
          Cette fameuse personnalité n’est-elle pas un masque fabriqué pendant la petite enfance, pour plaire, être accepté et aimé par le monde des adultes ?

          Les neurosciences valident le principe que notre personnalité serait la confluence de 3 facteurs issus de l’inné et de l’acquis : notre programme ADN, l’environnement éducatif et ce qui s’est passé pendant la grossesse.

          Quel est le facteur le plus influent dans la construction de l’enfant ? L’enfant, puis l’adolescent, se forme, se cherche, bien sûr dans sa famille et aussi, à travers un réseau de relations interconnectées dans lequel il tente de s’insérer. C’est probablement ce qui permet à votre enfant, devenu grand, de ne plus être votre enfant ! Il appartient à lui-même et à la Vie, tout simplement !

          La naissance d’un enfant est-elle toujours cette source de joie et d’amour décrite un peu partout ? Aimer un enfant est-il si naturel que cela ? Des parents n’aiment pas leur(s) enfant(s) et des enfants n’aiment pas leur(s) parent(s), sans pour autant qu’il y ait eu maltraitance parentale…

          La naissance d’un enfant ne ramène-t-elle pas certains d’entre nous à notre propre histoire ? Ne réveille-t-elle pas – avant même de savoir quoi faire – peur et angoisse de ne pas savoir qui être, pour surtout ne pas être comme ce père ou comme cette mère que nous avons eu ? Pour d’autres c’est l’inverse, une naissance ravive un lien indéfectible avec leurs parents et fait émerger le besoin de les modéliser, pour être comme ce père admiré ou comme cette mère aimée.

          Si nous revenons à Khalil Gibran, oui nous sommes, en qualité de parents, sans doute et de manière métaphorique, l’arc et l’enfant est la flèche.

          Notre rôle serait donc d’être un arc suffisamment fiable et solide pour permettre à la flèche de filer le plus loin et le plus librement possible ?

          À vos réflexions !

          Et vous ? 
          Quelle relation avez-vous avec vos parents ? Avec vos enfants ?

          Je vous dis au mois prochain pour de nouvelles réflexions !

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          https://ecrin-formations.com/8-enfants/feed/ 0
          #7 – A propos de la durée de vie du couple https://ecrin-formations.com/7-duree-couple/ https://ecrin-formations.com/7-duree-couple/#respond Sun, 22 Mar 2020 17:11:06 +0000 http://ecrin-formations.com/v2/?p=238865

          « Le mariage ce sont les 40 premières années
          les plus difficiles, après ça va »

           disait Jean d’ORMESSON en parlant du couple 

          40 ans avec l’autre… avec le même autre ? Wouah c’est un bail à durée presque indéterminée !
          Pourtant, parler du couple ne signifie pas parler de mariage mais plutôt de l’engagement et  plus exactement de la relation à l’attachement.
          Quand 2 personnes se disent en couple, elles se signifient et signifient à la société, qu’elles se sont engagées à vivre ensemble.
          Si elles décident de vivre ensemble, cela sous-entend qu’elles se sont suffisamment attachées l’une à l’autre pour ressentir le besoin et l’envie de vivre ensemble  dans  une durée de temps aussi courte ou incertaine puisse-t-elle être !
           
          J’aime cette notion de donner envie à l’autre de vivre avec moi.

          Or, les besoins en matière d’attachement sont nombreux et à géométrie variable.
          Par exemple, en 1987 l’Université de Denver aux USA classifiait 2 styles d’attachement dits sécure et insécure montrant  que 60% des personnes dotées  du premier  font  facilement confiance à leur partenaire alors que celles concernées par le second vont  plutôt montrer méfiance et difficulté à s’engager à long terme.
           
          Ces chercheurs ont trouvé que la relation à nos parents et la qualité de notre attachement pendant l’enfance et le début de l’adolescence — soit durant nos quinze premières années – pèseraient significativement sur notre capacité à négocier (ou pas) les conflits, nous  permettant de mieux comprendre le point de vue de l’autre et de gérer plus facilement  les désaccords. Vous en conviendrez… ce sont souvent conflits et désaccords qui donnent envie de quitter l’autre, n’est-ce-pas ?

          En même temps si vous n’avez pas eu la chance de grandir dans une relation parentale sécurisante… Pas de panique… Il n’est jamais trop tard pour l’introduire dans votre relation de couple… Nous sommes faits d’apprentissages et nous pouvons apprendre et évoluer  tout au long de notre vie ! Nous pouvons apprendre à créer et à nourrir un lien rassurant avec notre conjoint :
          Comment ? Par exemple en activant l’hormone du lien ! L’ocytocine dite (un peu allègrement ?) l’hormone de l’amour et de l’attachement
          Cette hormone secrète naturellement un rôle apaisant.
          Elle est plus connue dans le monde de la maternité, car elle intervient surtout durant l’allaitement, permettant l’attachement entre la mère et son enfant.
          Mais si cette hormone est sécrétée lorsqu’une mère est en présence de son enfant, elle l’est également lorsque deux amoureux sont ensemble et même, d’après les spécialistes, elle serait présente dans toutes les relations affectueuses. Elle régule tout un système dédié au lien et à l’attachement : elle diminue l’anxiété, donne un sentiment de sécurité, favorise la confiance et le rapprochement entre deux personnes,
           
          Par quel moyen pouvez-vous l’activer ? Par la voix et par le geste !
          Plus le ton de votre voix se fait, doux,  aimable et bienveillant, plus vos gestes sont enveloppants et tendres, plus vous donnez de l’attention à l’autre, et plus vous sécréterez cette ocytocine… alors… ne nous privons pas de cet apprentissage !
           
          Apprenons à moduler le ton de notre voix, à prendre soin de notre langage, à oser chaque jour des gestes de tendresse, entrainons nous à la douceur avec l’autre…  Car là ou la dureté peut détruire, la douceur sculpte… Sculptons notre relation de couple, cultivons l’art d’aimer, l’art d’être en couple, il s’agit là d’un travail de chaque jour. L’amour dans sa définition de sentiment amoureux dure probablement le temps de ressentir cette envie d’être avec l’autre, d’être relié à l’autre.

          Choisissez d’être l’artisan de votre couple, travaille-le, ciselez-le avec cette intention d’en faire votre œuvre d’art.
          Avec l’ocytocine nous avons la chance  d’accéder, gratuitement et sans formation longue et coûteuse, à une formule magique  pour donner  envie à l’autre de vivre et de rester avec nous longtemps… peut-être même 40 ans et plus ! Soyez les magiciens de votre vie de couple !

          Abracadabra et voilà… 40 ans à 2… Ou x 2… Non je plaisante !

          À vos réflexions !

          Et vous ? 
          Avez-vous découvert comment donner envie à l’autre de cheminer ensemble… longtemps, longtemps, longtemps ?

          Je vous dis au mois prochain pour de nouvelles réflexions !

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          https://ecrin-formations.com/7-duree-couple/feed/ 0
          #6 – A propos des vœux de la nouvelle année https://ecrin-formations.com/billet-6/ https://ecrin-formations.com/billet-6/#respond Sun, 19 Jan 2020 13:05:31 +0000 http://ecrin-formations.com/v2/?p=238560

          « Chi non fa l’amore a capodanno, non fa l’amore tutto l’anno »
          Dicton Italien

          « Qui ne fait pas l’amour au nouvel an, ne le fera pas de tout l’an » 

           

          Et revoilà la nouvelle année avec son train de vœux ! Sa destination ? Toujours la même : atteindre sereinement le prochain 31 décembre.
           
          Ce train a pour mission de traverser, à la juste vitesse, ni trop vite ni trop lentement, les 365 prochains jours et si possible, sans débarquer personne !
           
          Un train dont la locomotive assurerait le passage du 31 décembre au 1er janvier et dont les wagons contiendraient nos formules de vœux.
           
          Un vœu par wagon ?
          Ceux de 1ère classe accueilleraient les vœux les plus précieux : ceux de la santé et de la prospérité.
          Pour les wagons suivants, ceux de seconde classe, ce serait des vœux plus classiques, à propos de la réussite, du succès, de rencontres heureuses, d’accomplissement dans le travail.
          Et en queue de train, le wagon à bagages !
           
          Pourtant, de mon point de vue, ce wagon mériterait d’être en tête du train !
           
          C’est lui qui contient nos valises, nos malles, nos sacs divers… et dans ces bagages, nous y avons plus ou moins rangé ou entassé nos croyances, nos valeurs, nos capacités à réussir, nos peurs et nos espoirs, nos pensées les plus secrètes, nos trésors de souvenirs, nos rêves et nos projets….
           
          Tout un bric-à-brac que nous portons, tirons, poussons pour les garder avec nous, au plus près de nous, à portée de main, tout au long du voyage.

          La formulation des vœux de nouvelle année est construite sur une syntaxe inoxydable : sujet  +  verbe  +  complément : «  Je te souhaite une excellente santé, je te souhaite une très bonne année, je formule des vœux de prospérité pour toi et ta famille, etc. »

          Ne serait-il pas temps de repenser ces formules de manière plus ajustées, en étant en pleine conscience de ce que nous souhaitons à l’autre ?

          Par exemple :

          • souhaitons-lui de découvrir comment se maintenir en bonne santé,
          • de piocher dans ses expériences de réussite pour mener à bien le lancement de son affaire,
          • souhaitons-lui de faire le ménage dans ses croyances bancales à propos de l’argent et de la prospérité et d’adopter des croyances porteuses de capacité à réussir,
          • souhaitons-lui de trouver comment dépasser ses peurs et ses craintes à propos de l’amour et de se donner les moyens d’une rencontre heureuse,
          • souhaitons-lui de pouvoir réajuster ses priorités pour faire les meilleurs choix.

           
          Invitons l’autre, au moment de nos vœux de nouvelle année, à ouvrir ses bagages pour les alléger d’attitudes, de comportements, de croyances, d’expériences dont il n’a plus besoin pour se rendre jusqu’à la prochaine gare.

          Proposons-lui d’archiver des souvenirs devenus encombrants ou  douloureux, d’extraire de ses bagages des relations usées ou en passe de devenir toxiques et de les laisser sur le quai avant de monter dans le train de la nouvelle année : invitons le à voyager léger !

          Proposons-lui de prendre soin de lui (c’est la personne avec laquelle il est certain de vivre toute l’année) et du présent (c’est là où il est certain passer chaque jour de l’année).

          Souhaitons-lui de  « fare l’amore a capodanno »  pour assurer ce fameux nouveau départ !

          En Italie, à Milan, la coutume de jeter par la fenêtre, à grands bruits, casseroles, ustensiles de cuisine illustre l’intention de se délester de ce qui est usé ou devenu inutile pour prendre un nouveau départ.

          À vos réflexions !

          Et vous ? 
          De quoi allez-vous vous délester en ce tout début de nouvelle année ? 

          Je vous dis au mois prochain pour de nouvelles réflexions !

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