« Chi non fa l’amore a capodanno, non fa l’amore tutto l’anno »
Dicton Italien

« Qui ne fait pas l’amour au nouvel an, ne le fera pas de tout l’an » 

 

Et revoilà la nouvelle année avec son train de vœux ! Sa destination ? Toujours la même : atteindre sereinement le prochain 31 décembre.
 
Ce train a pour mission de traverser, à la juste vitesse, ni trop vite ni trop lentement, les 365 prochains jours et si possible, sans débarquer personne !
 
Un train dont la locomotive assurerait le passage du 31 décembre au 1er janvier et dont les wagons contiendraient nos formules de vœux.
 
Un vœu par wagon ?
Ceux de 1ère classe accueilleraient les vœux les plus précieux : ceux de la santé et de la prospérité.
Pour les wagons suivants, ceux de seconde classe, ce serait des vœux plus classiques, à propos de la réussite, du succès, de rencontres heureuses, d’accomplissement dans le travail.
Et en queue de train, le wagon à bagages !
 
Pourtant, de mon point de vue, ce wagon mériterait d’être en tête du train !
 
C’est lui qui contient nos valises, nos malles, nos sacs divers… et dans ces bagages, nous y avons plus ou moins rangé ou entassé nos croyances, nos valeurs, nos capacités à réussir, nos peurs et nos espoirs, nos pensées les plus secrètes, nos trésors de souvenirs, nos rêves et nos projets….
 
Tout un bric-à-brac que nous portons, tirons, poussons pour les garder avec nous, au plus près de nous, à portée de main, tout au long du voyage.

La formulation des vœux de nouvelle année est construite sur une syntaxe inoxydable : sujet  +  verbe  +  complément : «  Je te souhaite une excellente santé, je te souhaite une très bonne année, je formule des vœux de prospérité pour toi et ta famille, etc. »

Ne serait-il pas temps de repenser ces formules de manière plus ajustées, en étant en pleine conscience de ce que nous souhaitons à l’autre ?

Par exemple :

  • souhaitons-lui de découvrir comment se maintenir en bonne santé,
  • de piocher dans ses expériences de réussite pour mener à bien le lancement de son affaire,
  • souhaitons-lui de faire le ménage dans ses croyances bancales à propos de l’argent et de la prospérité et d’adopter des croyances porteuses de capacité à réussir,
  • souhaitons-lui de trouver comment dépasser ses peurs et ses craintes à propos de l’amour et de se donner les moyens d’une rencontre heureuse,
  • souhaitons-lui de pouvoir réajuster ses priorités pour faire les meilleurs choix.

 
Invitons l’autre, au moment de nos vœux de nouvelle année, à ouvrir ses bagages pour les alléger d’attitudes, de comportements, de croyances, d’expériences dont il n’a plus besoin pour se rendre jusqu’à la prochaine gare.

Proposons-lui d’archiver des souvenirs devenus encombrants ou  douloureux, d’extraire de ses bagages des relations usées ou en passe de devenir toxiques et de les laisser sur le quai avant de monter dans le train de la nouvelle année : invitons le à voyager léger !

Proposons-lui de prendre soin de lui (c’est la personne avec laquelle il est certain de vivre toute l’année) et du présent (c’est là où il est certain passer chaque jour de l’année).

Souhaitons-lui de  « fare l’amore a capodanno »  pour assurer ce fameux nouveau départ !

En Italie, à Milan, la coutume de jeter par la fenêtre, à grands bruits, casseroles, ustensiles de cuisine illustre l’intention de se délester de ce qui est usé ou devenu inutile pour prendre un nouveau départ.

À vos réflexions !

Et vous ? 
De quoi allez-vous vous délester en ce tout début de nouvelle année ? 

Je vous dis au mois prochain pour de nouvelles réflexions !