« Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle.
Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don. 
»

Albert Einstein

 

Cette phrase du Grand Albert trotte dans ma tête et me ramène trop souvent à m’interroger sur le serviteur et à négliger le don.

D’ailleurs l’ai-je ce don ? Comment sait-on que notre mental intuitif va nous guider vers le meilleur ?
Le meilleur de quoi ? de qui ? Le meilleur de nous-même ? Le meilleur pour nous-même ?

Dans mon parcours de psychothérapeute je me suis souvent heurtée à ce mystère logé entre intuition et raison.

Par exemple, en découvrant et en étudiant l’hypnose, l’hypnose Ericksonienne, j’ai compris et expérimenté que nous avions tous un accès privilégié  à une partie de nous qui échappait ou s’affranchissait de notre raison. Cette « partie de nous » allait vagabonder sur des « terres neuronales inconnues » avec la liberté de nous connecter en direct et sans raisonner, à des ressources insoupçonnées, nous permettant par exemple, d’accélérer et de faciliter certains apprentissages comme celui des langues, ou de résoudre des situations qui nous paraissaient inextricables.

Imaginons l’hypnose utilisé par les enseignants… Voyez comment les obstacles rencontrés entre enseignants et enseignés se résoudraient ? On quitterait le territoire du verbe « apprendre » pour  explorer celui du verbe « découvrir »,  permettant à chaque apprenant de se mouvoir vers des ressources inhabituelles qui elles, pourraient devenir académiques !

Un territoire sur lequel l’erreur serait célébrée comme une vertu… car accueillie comme une source d’apprentissage et non plus une source d’évaluation verticale : bien/mal, juste /faux ! …. L’Eden pour tous les écoliers et étudiants.

Ce qui m’amène à me souvenir d’un article écrit par Michel SERRES (Sciences Humaines n°274 10.2015)
« L’un des grands problèmes aujourd’hui est que l’Université à fabriqué 2 populations d’imbéciles, les littéraires d’un côté qui sont cultivés mais ignorants, les scientifiques de l’autre, savants mais incultes. »  Il ajoute… « Penser c’est inventer »

Et 2 phrases relevées au hasard de mes lectures : « Qu’est ce que l’homme ? Celui qui fait des erreurs » et « Ce sont les erreurs qui nous définissent… En évoluant, notre société a tendance à bannir l’erreur du quotidien… cette attitude est stérile… c’est en ratant que l’on fait jaillir l’humour, le hasard et la créativité. » (Erik KESSELS).

 

A vos réflexions !

 

Et vous … Si vous branchiez votre mental intuitif quelle ressource vous proposerait-il pour  répondre à une situation  ou résoudre votre problématique du moment ?

Et puis… Imaginons comment nous pourrions obtenir des réponses à partir de l’inconscient créatif plein de sagesse, ce mental intuitif.

Et vous quelle a été votre plus belle erreur ? Celle qui a été source d’apprentissage et d’évolution. Racontez-la moi et je la publierai (ou pas) suivant votre souhait. 

Je vous dis au mois prochain pour de nouvelles réflexions !