J’écoutais deux amis s’exprimer sur leurs «méthodes» pour atteindre leurs objectifs. L’un disait qu’il exprimait haut et fort ce qu’il voulait éviter en réussissant à atteindre son but et l’autre racontait que pour arriver à ses fins il «visionnait» le bonheur qu’il ressentirait lorsqu’il serait arrivé à bon port. Je connais bien les deux et constate que l’un ET l’autre arrivent, en général, à atteindre leurs buts. Toutefois … je me disais que les résultats n’étaient pas tout à fait les mêmes !

Le premier, appelons le Jules, vit souvent  dans le stress et la tension : il a les sourcils froncés et ne semble pas totalement satisfait et réjoui  du résultat. Il se crée ses buts  par «évitement» : Je ne veux pas qu’il m’arrive ceci, je ne veux pas qu’il se passe cela. Je ne veux pas finir sous les ponts, je ne veux pas vivre tout seul. Je veux gagner de l’argent car j’ai peur d’en manquer pour mes vieux jours, … Vous voyez comment il fonctionne, Jules ? Il veut éviter ce qui lui fait peur … 

Le second, appelons-le César, semble plus détendu. Il a un petit sourire au coin des lèvres et chantonne parfois (un peu faux certes, mais avec plaisir). Il semble heureux de vivre et a toujours un projet dans la tête ! Il explique que, lorsqu’il se fixe un but, il a besoin de se voir «  heureux de l’atteindre », que cela le motive. Il veut, comme Jules, que sa société engrange de beaux contrats mais sa motivation est plus de «gagner» le jeu que de ne pas perdre. Lorsque des peurs viennent le titiller (oui, lui il est titillé, pas tenaillé…),  il ne leur laisse pas de place : «Je pense immédiatement – Pas de place pour toi, vilaine peur, je te chasse ! Je la remplace très vite par de belles images, par la visualisation d’un beau rêve. Et hop ! Elle disparait. »

 C’est bien d’atteindre ses buts et c’est encore mieux s’ils nous apportent de la joie !

J’ai donc réfléchi (oui mon lecteur adoré, cela m’arrive) et me suis dit (oui, je me parle souvent) qu’il s’agissait, encore et toujours, de faire un choix : choisir son mode de pensée, choisir de créer la joie avec ses pensées. César y arrive, pourquoi pas nous ? «La lumière chasse le noir». Pour atteindre notre objectif, faut-il craindre l’échec ou bien, au contraire, espérer la réussite ?

Et vous, quelle est votre stratégie pour atteindre vos buts ?
Les sentez-vous dictés par la peur ou par le simple plaisir du jeu ?
Vous amusez-vous dans la vie ou bien avez-vous l’impression d’être « obligé » ?

Pour conclure,  une citation de William Ward :

« Se faire du souci, c’est perdre l’aujourd’hui en sabotant les opportunités de demain avec les problèmes d’hier ».