Pour bon nombre d’entre vous qui êtes coincés à la maison en ce moment, cette pandémie mondiale a peut-être fait apparaître certaines craintes au premier plan de votre esprit.

Inquiétude pour l’avenir, manque de contrôle de votre présent, rumination des pensées allant vers le doute, les inquiétudes sur la fin de ce contexte.

Bien qu’il soit rationnel d’avoir des inquiétudes en cette période incertaine, ma question est la suivante: toutes vos craintes sont-elles une véritable réponse à la situation actuelle?

Ou ce que vous ressentez est simplement une manifestation de votre cerveau à vouloir donner du sens et construire une vérité avec nos certitudes, les plus limitantes venant parfois au premier plan :

Je ne vais pas m’en sortir, je vais tomber malade, je ne suis pas capable de scolariser mes enfants à la maison, je ne suis pas assez fort pour laisser mon entreprise survivre à la récession qui se profile, et beaucoup d’autres encore.

Maintenant que le petit tour est fait, voilà mon billet d’humour et d’humeur du coach…. Un nouveau rendez-vous.

Je suis, tu es, nous sommes 

Une conversation animée : 

– Dans la vie, il y a des gens qui sont spectateurs et des gens qui sont acteurs. Moi, je suis feignant donc je suis plutôt spectateur. Je lis la vie dans les livres.

– J’ai fait beaucoup de choses aujourd’hui. Si je les écris, tu pourras les lire. Mais je serai plus riche de les avoir vécues que toi de les avoir lues. 

Vous sentez-vous acteur ou spectateur de votre propre vie ?

 « Est acteur de sa vie celui qui sait ce qui le motive à faire ce qu’il fait » même s’il s’agit de regarder les étoiles un moment dans l’herbe et d’écouter le silence.

Être acteur de sa vie, c’est aussi dans la qualité de notre présence. Les moments de peur sont des moments où nous ne sommes pas présents. La peur n’existe pas dans le présent.

Nous avons peur car nous transférons ce que nous vivons dans un futur imaginé : peur du vide car nous imaginons la chute, peur du serpent qui pourrait nous piquer, peur de la prise de parole en public car nous envisageons que nous ne serons pas clair, que notre transpiration se verra sur notre chemise (ier)…

 Un esprit décontracté va se libérer de l’enjeu. Détendez-vous, vous associerez mieux votre réaction à l’obstacle. Soyez appliqué(e) et persévérant(e) en vous entraînant à développer votre présence à soi (oui votre coach vous fait travailler) dans les situations du quotidien où il n’y a pas d’enjeu.

Avant d’agir, posez-vous la question : « suis-je présent à ce que je fais ici et maintenant ? »

Actuellement, quelle partie de vous est concentrée sur ce billet d’humeur ? Quelle autre partie est préoccupée par les courses à faire ? Déconcentrée par les bruits du dehors ? Dès qu’il s’échappe, ramenez votre esprit à la conscience du moment présent : « maintenant, je lis l’excellent billet d’humeur de la coach. » (Merci lecteur, tu me combles !).

 

Petit-à-petit, cette présence vous accompagnera même dans les situations les plus mouvementées. En étant présent, vous serez guidé par vous-même et acteur de votre vie, un beau rôle me direz- vous !